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FOI, AMOUR, ESPERANCE,
TROIS ETAPES DE LA VIE HUMAINE
ANTHROPOSOPHIE |
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FOI, AMOUR, ESPERANCE,
TROIS ETAPES DE LA VIE HUMAINE
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Foi,
amour, espérance -
Résumé
FOI, AMOUR,
ESPERANCE,
TROIS ETAPES DE
LA VIE HUMAINE
GA 130 (extraits)
- Par Rudolf Steiner
1911 ©1997 Editions Anthroposophiques Romandes (EAR) – CH 1204
Genève - 92 pages
PREMIERE CONFERENCE
–
Nuremberg, 2 décembre 1911 … Nous avons
donc dans l’évolution de l’enfant trois périodes successives :
la première, où
l’enfant ne peut encore ni parler, ni penser, où tout
doit lui venir de l’extérieur ; une
deuxième période où
il peut parler, mais pas encore penser, et une
troisième où il
apprend à saisir dans sa conscience le contenu de pensées
de ses propres paroles. Nous pouvons comparer ces trois périodes
de l’évolution de l’enfant à ce par quoi l’humanité a passé au
cours du temps qui s’est écoulé depuis un millénaire et demi
avant l’ère chrétienne et tout au long de celle-ci…
La
première révélation…
est celle qui est descendue du Sinaï et s’est exprimée dans
les dix Commandements de Moïse… Dans ces dix Commandements
quelque chose nous est donné qui, depuis ce temps, chemine à
travers le monde et en somme est encore valable aujourd’hui… La
deuxième révélation
est celle du Mystère du Golgotha… Nous devons voir dans
le Christ ressuscité le porteur de l’origine première, de la
paternité première : l’Adam spirituel qui pénètre les âmes qui
vivent leur éveil et les fait accéder à leur Moi total, à ce qui
l’anime de vie de la manière juste manière… Mais l’humanité a
aussi appris à parler, elle a appris quelque chose qu’on peut
comparer à l’apprentissage de
la parole par l’enfant :
l’humanité a reçu le message du Mystère du Golgotha dans les
Evangiles… S’est présenté une certaine compréhension… Nous
marchons maintenant vers ce qu’est la
troisième époque…
Nous allons à la rencontre de cette révélation qui doit nous
apporter la plénitude du contenu, le contenu de pensées, le
contenu d’esprit et d’âme des Evangiles. Car les Evangiles n’ont
pas été mieux compris par l’humanité que le langage ne l’est par
l’enfant avant qu’il apprenne à penser… Le savoir
n’est que le fondement de la
foi. Nous
devons savoir afin de pouvoir toujours mieux nous élever vers
les forces qui sont en l’âme humaine les forces de la foi… Si
nous ne disposons pas de ces forces qu’exprime le mot « foi »,
quelque chose en nous s’appauvrit à l’extrême, nous nous
sclérosons, nous nous desséchons comme le feuillage en automne…
Dans les profondeurs cachées de notre être, non perceptible tout
d’abord par la conscience extérieure, quelque chose repose qui
enveloppe notre Moi véritable, et qui se manifeste aussitôt
quand nous ne l’animons pas de vie. C’est ce que nous pouvons
appeler l’enveloppe humaine dans laquelle les forces de la foi
sont vivantes, ce que nous pouvons appeler l’âme de la foi ou,
pourrait-on dire aussi :
le corps de la foi. Et c’est ce que jusqu’ici nous avons
appelé d’un terme plus abstrait
le corps astral.
Les forces de la foi sont les plus importantes de notre corps
astral… Un deuxième
élément qui doit être présent en tant que force dans les
profondeurs cachées de l’être humain, c’est ce qui est exprimé
par le mot « amour ».
L’homme qui ne peut développer en lui aucune force d’amour,
s’appauvrit et se dessèche… Nous sommes enveloppés d’un
corps d’amour que
d’un autre point de vue, dans la science de l’esprit, nous avons
appris à nommer le
corps éthérique ou corps de vie…
Lorsque l’homme ne peut plus rien aimer il devient avare et
commence à aimer l’argent ;
il remplace une force d’amour bienfaisante par une force d’amour
issue de l’égoïsme le plus foncier.
S’il n’y avait plus d’amour en l’homme, l’enveloppe
qu’entretiennent les forces d’amour se racornirait complètement,
et l’homme en viendrait nécessairement à mourir, il mourrait
réellement, physiquement par incapacité d’aimer. Le
racornissement des forces d’amour, c’est ce que nous pouvons
aussi appeler le racornissement des forces du corps éthérique,
car le corps éthérique est en même temps le corps de l’amour…
Ce dont nous avons besoin dans la vie comme étant des forces
vivifiantes au sens le plus éminent du terme, ce sont les
forces de l’espérance, de la confiance en ce qui viendra. Sans
l’espérance, l’être humain ne peut faire un seul pas dans
l’existence, dans la mesure où elle se déroule dans le monde
physique… Sans
l’espérance, rien ne peut se passer sur le plan physique
extérieur. C’est pourquoi aussi les forces d’espérance sont en
liaison avec la dernière enveloppe de notre être humain, avec
notre corps physique. Ce que sont les forces de la foi pour le
corps astral, les forces de l’amour pour le corps éthérique, les
forces de l’espérance le sont pour le corps physique…
Nous pouvons dire : le noyau
central de notre être est enveloppé du corps de la foi ou
astral, du corps de l’amour ou corps éthérique et du corps de
l’espérance ou corps physique… Foi, amour,
espérance sont trois étapes de l’être humain qui sont liées à sa
santé, à sa vie, et sans lesquelles il ne peut pas être… Nous avons
ainsi indiqué ce qui est pour notre temps la chose très
importante, essentielle : la nouvelle apparition du Christ dans
son corps éthérique, laquelle, en raison du caractère spécifique
de notre époque, ne peut justement être liée à un corps
physique…
DEUXIEME CONFERENCE
–
Nuremberg, 3 décembre 1911 … Plus
l’homme avancera vers l’avenir, et plus cette conscience du Moi
s’affermira en son être intérieur, plus elle prendra de
l’importance. En d’autres termes : la force et la cohésion de
l’individualité humaine s’intensifieront de plus en plus dans la
nécessité d’avoir en eux-mêmes un point d’appui ferme pour leur
être… Nous en sommes maintenant à la période transitoire où
l’homme a développé le sentiment de son Moi et où se développent
les forces qui auront pour effet d’engendrer la nécessité de se
souvenir des incarnations passées…
Ne pas tenir compte de la science
de l’esprit – ou anthroposophie – signifie que commence, en vue
des incarnations futures, une vie qui sera un tourment… Les âmes
par contre qui auront pris connaissance des grands secrets des
mondes spirituels trouveront par là la possibilité de nouer dans
le spirituel, et de plus en plus, des liens d’âme à âme. Les
anciens liens se dénoueront de plus en plus, et il faudra que de
nouveaux se créent… C’est donc
maintenant, pour l’essentiel, la force de la foi du corps astral
dont la lumière pénètre dans l’âme qui donne à notre époque sa
caractéristique… A notre
temps succédera celui dans lequel brillera le besoin d’amour… C’est en
faisant connaître à l’homme, dans le mouvement anthroposophique,
les secrets de l’univers, la nature des différentes
individualités du plan physique ou du plan supérieur, que nous
essayons d’allumer en lui l’amour pour toute existence… Certes, ce
Mystère du Golgotha s’est bien accompli…, mais cet enseignement…
n’est pas encore compris. Il ne pourra l’être complètement qu’à
la sixième époque post-atlantéenne, quand les hommes pourront
toujours mieux, trouver en eux-mêmes, la base, le fondement, et
faire, en puisant à leur être le plus intime, c’est-à-dire
par amour, ce qui
doit s’accomplir ; lorsque sera complètement dépassé le lien de
soumission aux commandements, lorsque sera établi l’état
qu’expriment les paroles de Goethe :
« Le devoir, où l’on aime ce que l’on s’ordonne à soi-même »… En d’autres
termes : nous nous approchons de la période où la moralité et ce
que nous venons de caractériser, pour la sixième époque post-atlantéenne,
comme le rayonnement des forces d’amour du corps éthérique dans
l’âme-Moi, sont des forces qui ont à harmoniser intelligence et
moralité… Ainsi irons-nous consciemment, dans un proche avenir,
de notre ère de la foi
à celle de l’amour
puis à celle de
l’espérance. Si nous nous
imprégnons de la science de l’esprit, nous en approchant
toujours davantage, nous irons vers les buts les plus élevés,
les plus réels, les plus beaux de l’humanité. ◙
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- FOI, AMOUR,
ESPERANCE, trois étapes de la vie humaine
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